Les ruines de l'ancien Moulin témoignent de sa présence depuis le 15ème voire 16ème siècle. Nous avons retrouvé dans les archives Mérimée les photographies de la roue telle qu'elle était en 1975. Ces clichés pourront servir de base pour sa reconstruction prévues dans les années à venir. Le bois qui servira à refaire la roue sèche tranquillement...
D'après nos recherches, il s'agissait d'un moulin a tan, c'est-à-dire un moulin à écorces de chêne, ce qui explique leur présence dans les lieux. Le terme « tan » viendrait du radical gaulois « tanno- » qui signifie « chêne ». Le tan est constitué d’écorce de chêne moulue, utilisée dans les méthodes anciennes de tannage végétal particulièrement adapté aux cuirs des gros bovins, notamment aux cuirs pour semelles de chaussures.
La cheminée de type industrielle présente devant les ruines du moulin nous a permis de retrouver qu'elle a été construite à partir de 1868. En effet, le Moulin-du-Gué-Droit, cité pour une demande de construction d'une scierie mécanique sur le terrain bordant le ruisseau du Gué Droit (permis du 14 décembre 1868 - D.D.A.F. 37-Bassin de l'Indre, ruisseau du Gué Droit, dossier n° 16, arrêté du Préfet) sur le ruisseau de Jolivet ou du Gué-Droit. source